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Puériculture et Réflexothérapie Alizée suite

12/1/2018

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Puériculture et réflexothérapie 4 : Alizée, la suite
A l’aube d’un nouveau jour…

Il y a quelques mois je dépose sur cette page un article sur la prise en charge d’Alizée une jeune femme autiste de 20 ans que je reçois en soins de réflexothérapie depuis août dernier.
Elle me bouleverse par sa capacité à exprimer son émotion, à me faire part de son mal-être, à me parler ouvertement de l’angoisse qui l’envahit perpétuellement et l’empêche d’entrer en relation et
de communiquer avec autrui.
A l’issue d’un protocole de soins sur 3 consultations en réflexothérapie auriculaire, elle envisage d’aller plus loin dans les soins en acceptant des stimulations dorso-crâniennes.
Cette nouvelle démarche implique que je la touche sur l’arrière du corps et avec de nouveaux outils.
Elle implique de sa part un lâcher-prise dont elle n’a pas été capable jusqu’à maintenant.
Nous convenons ainsi ensemble de pratiquer de la réflexothérapie combinée.

> 1ère consultation de réflexothérapie combinée, associant de l’auriculaire à du dorso-crânien
Alizée est accompagnée de sa maman comme à chaque fois. Elle me parle de ce qui a changé ces
dernières semaines, une forte envie de s’ouvrir et d’aller à la rencontre d’autrui, mais aussi des freins persistants et fortement empêcheurs. Il semble manquer peu, des progrès sont impressionnants. Sa maman explique qu’il est question d’un appartement thérapeutique qui amènerait Alizée à se séparer de sa famille et à s’approprier un nouveau lieu de vie.
Je débute cette consultation par de la réflexothérapie auriculaire, ce qu’Alizée connaît déjà. C’est ainsi plus sécurisant pour elle. Cette pratique lui apporte détente et relâchement.
Puis je lui propose de se retourner afin de procéder aux stimulations dorso-crâniennes.
Allongée sur le ventre, Alizée a le visage enfoui dans la table de consultation, alors que sur le dos, en auriculaire, elle reste toujours accrochée aux stimulations sensorielles visuelles qu’offrent les néons et le plafond tacheté tout en ressentant parfaitement la détente corporelle que lui procurent les
stimulations.
Ainsi, Alizée perd le contact visuel avec le soin, elle perd une certaine forme de contrôle sur les différentes approches auxquelles je procède sur elle. Elle est plus exposée c’est certain et maîtrise moins. Accepter un soin sur le dos, un contact sur l’arrière du corps, ne sachant pas réellement ce qui l’attend, me semble être un effort incroyable et un réel gage de confiance octroyée, avant tout un progrès important dans sa propre confiance en soi, un certain lâcher-prise.
Ayant moi-même assez peu de filtre, je dois dire que je suis émue par cette relation de confiance.

> Lors de notre 2ème consultation, Alizée me donne à lire ses commentaires de la 1ère séance de réflexothérapie combinée.

Les mots d’Alizée à l’issue de cette expérience :
« Avant la séance j’avais plein d’angoisse, peur de me faire déshabiller, peur d’être touchée, les cheveux, le dos, et paniquée, mais tu m’as mise en confiance, tu m’as rassurée. Pendant la séance j’aimais bien que vous massiez la tête, mais je peux pas fermer les yeux, parce que il faut que j’ai «l’oeil». Et le dos ça a été très dur parce que de toucher, défaire ma coiffure, ça m’a stressée mais à la fin de la séance, je me suis sentie relâchée, vidée. Je me suis sentie bien après. Le lendemain de la séance, je me suis sentie très très très fatiguée, mais j’ai senti que toutes les parties du corps se relâchaient. Je ressens beaucoup d’émotions».

Elle me touche, et j’ai de suite les yeux humides comme souvent (un héritage familial chez moi!!).
Alizée démontre de plus en plus d’envie de s’ouvrir et d’aller vers l’extérieur.
A la maison son comportement est différent. Elle vient à table avec tout le monde, y reste, elle est moins «sauvage» dit sa maman. Elle demande des conseils pour se maquiller, prend soin d’elle, détache ses cheveux, a perdu du poids. Bref, elle est de plus en plus attentive à son image, à ce qu’elle renvoie à son entourage.

La 2ème séance se déroule de la même manière, le plan de soin est inchangé.
Pendant toute la 1ère partie, Alizée reste vigilante, en contrôle comme d’habitude. Elle conserve les yeux grand ouverts, toujours en agrippement au plafond.
Et pourtant en capacité de me laisser intervenir sur son dos, elle a même anticipé la séance ce jour.
En effet, elle s’est vêtue d’un gilet enfilé devant derrière afin de faciliter le déroulement du soin.
Elle accepte d’avoir le dos nu, le contact des mains, l’impact des électro-stimulations, la chaleur du moxa et le picotement des graines. Elle nomme ses ressentis, ayant beaucoup de sensations nociceptives. Elle me surprend.

Pour comprendre, je décris ici ce que sont les stimulations réalisées.
Tout d’abord, la 1ère sensation est celle du talc, déposé sur l’ensemble du dos en petite pluie fine.
Très doux, la sensation au toucher (pour moi neurotypique) est celle d’un velours ou du coton.
Ensuite, le contact de mes mains lissant le talc puis de mes doigts en pression appuyée tout le long de la colonne vertébrale est d’une autre intensité. Je suis dans une attention soutenue au ressenti d’Alizée, à ses réactions, mesurant quelles ressources elle doit mobiliser dans sa propre sécurité de base pour tolérer ce toucher. Dans ce soin, la relation thérapeutique instaurée entre nous est capitale, fondée sur la confiance et le sentiment de sécurité réciproques.
Les instruments utilisés ensuite apportent plus d’intensité en terme de stimulation des zones réflexes.
Alizée accepte des stimulations au détecteur manuel. Il s’agit d’un stylet métallique permettant d’agir avec précision sur un point réflexe. Le ressenti de ce type de stimulation est proche de celui d’une petite aiguille.
Les électro-stimulations dispensées à l’aide du détecteur fréquentiel sont d’une intensité supérieure. Alizée les ressent comme de petites ondes. Je reste surprise par les sensations qu’elle sait décrire, très à l’écoute de son corps.
Les graines posées sur certains points réflexes potentialisent l’effet des stimulations et permettent à Alizée de stimuler elle-même les points réflexes dans les jours suivant la séance.Je pratique la stimulation des zones réflexes à partir des graines en fin de séance.
Alizée supporte l’ensemble des stimulations avec une sérénité étonnante. Elle s’est totalement engagée dans cette approche thérapeutique alternative en réflexothérapie.
Enfin, au maximum de l’efficacité et de l’intensité des stimulations dispensées, je procède à l’utilisation du moxa. Il s’agit d’une sorte de gros bâton d’encens, constitué de feuilles d’armoise compressées et dont les vertus thérapeutiques sont dues à la forte chaleur qu’il dégage.
Alizée a une sensibilité particulière à son utilisation, réagissant de façon «épidermique», je veux dire comme à fleur de peau, et je me dois d’être encore plus attentive à ses réactions.

A l’issue de cette 2ème consultation, Alizée se sent bien, mentionnant des sensations corporelles nouvelles et bouleversantes. Elle parle des émotions qui la traversent, la surprennent, et la font passer d’une extrême à une autre.
Je lui donne cette image d’une caisse à outils qu’elle vient d’ouvrir, dans laquelle elle découvre du matériel sans doute pas assez identifié et dont elle ne saurait faire l’usage pour l’instant. Je la rassure. Elle n’est pas seule pour explorer le contenu de sa boîte. Nous (parents, proches et différents professionnels) l’accompagnons dans cette découverte.

> La 3ème consultation débute à nouveau avec le partage des évolutions, des changements qui continuent de s’opérer chez Alizée.

Ses mots en retour de la 2ème consultation
« Avant j’étais très très stressée d’être touchée. Mais j’ai réussi à te faire confiance, c’est très difficile de faire confiance à quelqu’un le toucher, quand je suis sur le ventre, c’est très difficile de se détendre. Pendant la séance, tout à coup je me suis sentie relâchée le corps. Sitôt la séance, sortie du cabinet, j’ai souri, et j’en avais envie. Maintenant j’ai envie d’entendre que des choses positives parce que ça fait du bien enfin à ma tête qui avait sombré dans le noir que du négatif pendant toutes les années. Vous m’apportez que du bien depuis le début. Merci et je souhaite poursuivre avec vous ».

Alizée dit avoir de plus en plus envie d’aller vers les autres, sans pour autant franchir le pas.

Dans cette dernière consultation, alors que la sécurité et la confiance sont bien installées entre nous, je décide de modifier, non pas le contenu du plan de soin, mais le déroulement.
Nous commençons la séance en dorso-crânien pour terminer en auriculaire procédant ainsi à l’inverse des fois précédentes.
La démarche a pour objectif de ne pas installer Alizée dans une routine et de lui proposer très vite du changement. Or elle accepte sans difficulté cette modification. Et les stimulations se font comme les fois précédentes. Elle a à nouveau beaucoup de ressentis, est très sensible.
Puis afin de prolonger la séance par la réflexothérapie auriculaire, Alizée se retourne et comme à son habitude reste en vigilance, ses yeux grand ouverts fixant le plafond, ce qui semble la rassurer.
Les zones réflexes stimulées sont les mêmes que lors de ces dernières semaines. Nous travaillonssur l’innervation du système limbique, du lobe frontal notamment (cf 1er article sur la prise en charge d’Alizée).
Je termine comme à chaque fois par un lissage des nerfs rachidiens en face postérieure potentialisant l’ensemble de la séance, puis en pression appuyée sur un point réflexe crânien pour le stress. Il s’agit d’un moment particulièrement apaisant.
Et il s’agit du moment où je demande à Alizée de fermer les yeux afin qu’elle puisse se centrer davantage encore sur ses sensations de relâchement, d’apaisement.
Elle me fait confiance, ferme ses yeux et respire amplement comme nous le faisons ensemble à chaque séance pour l’aider à dénouer son plexus. Nous restons ainsi quelques brèves minutes.
Alizée expérimente une forme de lâcher prise que j’accompagne avec un maximum d’attention, de bienveillance, de bientraitance, centrée sur ses potentialités. Et je suis une fois de plus très émue et touchée. Sa maman présente l’est également.
Dès la séance terminée, Alizée partage une très bonne humeur spontanée. Elle sourit, elle rit.
Et je finis même par me demander si mon émotion ne suscite pas chez elle une sorte de nouvelle capacité dans nos relations à me taquiner… J’ai les yeux humides, les siens sont rieurs. Plus ses yeux sont rieurs, plus les miens sont humides, et nous finissons par nous amuser de cela ensemble.

Quel moment de partage incroyable en cet instant, Alizée, sa maman et moi!

Les mots d’Alizée en retour de la 3ème séance :
« Au début de la séance j’étais stressée, mal dans la tête, quand tu as touché mon dos, j’ai commencé à aller un peu mieux, quand tu fais le soleil. C’est très agréable quand le chaud descend dans ma jambe. J’aime bien quand tu tiens fort la tête. Ça me vide la tête. Détendue tout le corps, je me sens bien. Et, j’ai envie de sourire. Et depuis j’arrive à regarder un peu la télé, j’arrive à m’intéresser ».

Alizée, je ne peux que moi vous remercier pour la confiance que vous m’octroyez, et vous encourager à poursuivre votre cheminement avec vos proches et l’ensemble des professionnels bienveillants qui vous entourent.
Merci !

Sylvie



Puériculture et réflexothérapie 3
Contre vents et marées...


Alizée est une jeune femme avec autisme âgée de 20 ans. Elle vient en
consultation en réflexothérapie, ayant dans un 1er temps accompagné sa
maman lors des soins pour cette dernière.
Lors de cette 1ère séance, je décide de procéder à une anamnèse «ordinaire»,
de la même manière que je le fais avec toute autre personne, en ayant
connaissance néanmoins des singularités d’Alizée.
Elle m’autorise à m’adresser à elle en face à face, ne manifestant que peu
d’évitement, et je l’en remercie pour l’effort que cela doit lui demander.
L’une des questions la plus simple, et sans doute aussi d’une grande complexité pour elle que je lui pose, concerne le motif de sa présence en consultation, la question des symptômes que je dois considérer afin d’établir un protocole de soins individualisé pour les séances à venir.
Alizée est émue. Elle évoque ce stress et l’anxiété qui lui nouent la gorge de façon trop permanente ; elle parle des crises d’angoisse qui l’oppressent, bloquent sa respiration et contractent son plexus.
Puis Alizée poursuit et évoque ce handicap qui l’empêche de sortir, de voir du monde, le monde, de parler, de communiquer, et qui depuis l’âge de 13 ans a engendré une rupture sociale, un isolement total.
Alizée ajoute qu’elle aurait envie d’aller voir des amis, mais que la peur prend le dessus, la peur d’être jugée dit-elle, qui l’empêche de s’ouvrir aux autres.
Alizée s’exprime et des larmes coulent et son chagrin est là entre nous dans ce moment de partage.
Touchée moi-même et très émue par la détresse d’Alizée, alors que nous ne nous connaissons qu’à peine, l’affection qui m’envahit -je me sens tellement en empathie, sensible à sa peine – m’entraîne à me lever, m’avancer vers Alizée assise derrière le bureau qui nous sépare, et à me positionner dans
son dos. Avec douceur, une attention toute centrée sur les émotions d’Alizée, sur sa souffrance et à l’écoute de ses ressentis, de ses mouvements ou de ses frémissements, délicatement je pose mes mains sur son front, et lui caresse tendrement le front, ses tempes et ses cheveux, de la même manière que ma grand-mère me réconfortait le soir avant de dormir lorsque j’étais une enfant
inquiète qui avait peur du noir.
Je dis à Alizée qu‘elle peut lâcher sa peine, que mes mains avec lesquelles elle fait connaissance sont là pour prendre soin d’elle, alors que nous allons procéder à une séance de réflexothérapieauriculaire.
Alizée relâche sa nuque et laisse poser sa tête sur moi, oscillant au rythme de ma respiration et commençant à s’apaiser progressivement. Quelques minutes se passent ainsi.
La dimension du soin, en référence à l’éthique selon Mr Emmanuel HIRSCH que j’évoque régulièrement, me semble bien présente dans cette proximité, la juste distance ou la juste mesure d’égard au coeur de la relation thérapeutique que nous venons d’ouvrir. Je respecte Alizée dans tout ce qui la définit et la caractérise. Je lui porte un sincère sentiment de dignité, de considération, touchée par sa singularité propre.
Le moment venu, j’invite Alizée à venir s’installer sur la table de soin afin que la séance en réflexothérapie auriculaire débute.
Sur l’aspect plus technique, je trouve intéressant ici d‘évoquer quelques choix en termes de stimulations de points réflexes :

> Tout d’abord, ma préoccupation première est de soulager Alizée de cette sensation d’oppression lui coupant le souffle, tenaillant sa poitrine, entretenant un mouvement de fermeture du plexus et entravant de fait une posture d’ouverture à autrui, d’ouverture au monde.
Un travail par voie réflexe sur le système cardio-péricardique me semble indispensable et judicieux en ouverture de séance. L’expression « Avoir le coeur lourd » n’est pas plus appropriée ailleurs qu’ici, en cet instant avec Alizée.

> Un des autres axes orientant le plan de soin avec évidence est celui du champ de l’angoisse, de l’anxiété, des peurs qui envahissent Alizée l’empêchant d’agir, la tétanisant en quelque sorte.
Ici, je choisis de travailler principalement sur le système nerveux central, en stimulant le lobe frontal, le système limbique, en agissant sur le stress.
D’autres points réflexes seront stimulés pour compléter ce plan de soin.

Lors de notre 2ème rendez-vous, Alizée fait part de certains changements. Elle dit se sentir plus posée, même ralentie ou fatiguée. Elle décrit une nette diminution de certains troubles comme le fait de «ruminer» et d’être constamment avec des pensées récurrentes, voire obsessionnelles.
J’émets cette hypothèse qu’elle explorerait un bord opposé à celui qu’elle a toujours connu jusqu’alors, simplement le fait de pouvoir s’ennuyer et de laisser son corps au repos.
Sa maman me dit avoir été surprise qu’Alizée se soit laissée aller à l’expression de ses émotions la dernière fois et se soit laissée porter ainsi sur moi. Son propos me touche, car je suis touchée parAlizée et les efforts qu’elle a dû faire.
Et je resitue le contexte d’une évolution positive d’Alizée sur plusieurs années d’aide et d’accompagnement l’amenant progressivement à s’exprimer.

J’entrevois Alizée dans l’émergence de ses potentialités grâce à ses capacités propres et tout le soutien dont elle a bénéficié, familial et professionnel. Et je ne peux que l’encourager à poursuivre…

Les mots qu’Alizée a accepté de partager suite aux séances :
« Dans la 1ère séance je suis ressortie détendue et moins de pensées négatives. Quand j’observais les choses qui se passent ou des objets, après la séance je n’arrivais pas à penser de trop et à réfléchir à ce moment là et je me sentais posée et beaucoup moins envahie. Ça c’était tout ça après la première séance, Et aussi j’ai ressenti de la fatigue, beaucoup de fatigue après les jours qui suivaient. »
« 2ème séance, pendant au début de la séance j’ai ressenti de la fatigue les yeux qui me piquaient, et quand ça c’est terminé, ça, j’ai trouvé que j’étais moins fatiguée. Mais par contre je suis toujours envahie par ce que je dois dire ou faire, faire attention à tout ça j’en ai marre. Je me sens posée par contre dans la tête, dans les jours après la 2ème séance j’ai trouvé que j’avais de l’énergie et j’avais encore plus envie de faire des choses, de aider maman, je trouve que je m’occupe, et que je pense moins et je voulais vous dire le travail que vous faites sur moi me fait beaucoup de bien, ça m’aide beaucoup. J’arrive
beaucoup moins à me dire de ne pas m’occuper. Mais des fois me sens souvent fatiguée quand je m’occupe, quand je me concentre.
Et puis j’ai fait ce que vous m’avez dit par rapport au poids, je mange dans une petite assiette et c’est mieux, et j’essaie de doser dans un verre tout ce que je mange.»

A mon tour, je voulais vous dire Alizée combien dans cette réciprocité thérapeutique, vous
accompagner me touche. Vous dire aussi que vos potentialités vous permettent d’avancer et que ce
qui bouge aujourd’hui est le fruit de tout ce que vous avez engagé depuis plusieurs années avec les
personnes qui prennent soin de vous et vous soutiennent.
Merci à vous pour la confiance que vous m’accordez.
Sylvie

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